Avec ces épisodes bien emballés de trente-cinq minutes, la série se délecte d’abord de ce décalage, relevé de saveurs sopranesques (Terence Winter)
On cède au plaisir de voir notre vieux mâle blanc dépaysé transformer son examen de conduite en course-poursuite, ou sortir une bonne vieille tasse à café de sa poche pour ne pas avoir à boire dans un gobelet en carton. Spectacle d’autant plus savoureux que l’animal est campé par Sylvester Stallone, dont le corps même est le manifeste d’une certaine idée de l’Amérique et de la virilité. L’acteur de Rocky, 76 printemps, joue avec humour un capo de la mafia new-yorkaise, placardisé à Tulsa après vingt-cinq ans à l’ombre, atterrit sur une planète qu’il ne (re) connaît pas. Celle de l’Amérique rurale, mais à l’époque des baristas, du paiement sans contact
Très impliqué, ce rôle de vieillesse qui lui va comme un gant.