J'aime bien la cuisine mais il y a des limites !

On ne compte plus le nombre existant d'émissions culinaires télévisées qui ont annexé une multitude de chaînes aujourd'hui. Des plus agréables, il existe celles dont on prend plaisir à regarder comme Les Carnets De Julie ou Les Escapades De Petitrenaud avec ces bons gueuletons au grand air, qui font part d'une cuisine amicale avec les produits des terroirs environnants en même temps que de balader le téléspectateur dans les paysages français ou d'ailleurs.

Puis il existe les autres émissions comme celle animée par le père Etchebest ici, que je regarde parfois mais jamais dans l'intégralité. Parce que je n'aime pas cet esprit de compétition entre les candidats mis sous pression, bien que je sais que dans le métier il faut savoir gérer le stress dans les cuisines des plus ou moins grands restaurants. Parce que je n'aime pas cette musique semblant venir d'un film d'action pour interpréter la tension sur chacun des cuisiniers (en herbe), talentueux et inventifs certes concernant ces derniers ; j'ai toujours cette impression que John Rambo va intervenir avec les armes au bout des bras pour vider ses chargeurs sur le plateau. On a le sentiment que les candidats élaborent leurs plats comme si leur vie en dépendait, tels les superflics des innombrables blockbusters voulant désamorcer une bombe dans les dernières secondes qui restent.

Personnellement, je n'ai rien contre Philippe Etchebest que j'ai manqué de croiser un jour car j'avais refusé une proposition de "rabatteurs" dans une rue, en vue de participer à un épisode de Cauchemar En Cuisine parmi la clientèle sélectionnée dans un restaurant d'une ville provinciale. Mais si un type me mettait la pression constamment sur mon dos comme cela peut se voir sur le petit écran plat, il risquerait de se retrouver avec sa figure marquée par le coup violent d'une poêle à frire encore brûlante !

Très peu pour moi, le stress. Et très peu pour moi ce genre d'arène académique culinaire qui veut en mettre plein la vue.