The Mindy Project
6.4
The Mindy Project

Série Hulu (2012)

Je trouve Mindy sublime. J'adore ses formes et son visage. Je crois qu'elle a maigri récemment, c'est dommage pour moi. Je toruve aussi que dans les festivals elle se maquille beaucoup trop, ça l'enlaidit, alors que dans les séries, il y a juste ce qu'il faut de maquillage pour mettre en valeur son magnifique visage. Je la toruve marrante aussi, c'est pour ça que je me suis tourné vers cette série qu'elle a créée ; je m'attaquerai aussi à sa série qui parle de son adolescence.

Saison 1 : 7/10

Bizarrement, le premier épisode est assez mauvais, je suis surpris que la série ait été retenue malgré le rythme foireux et les gags un peu faciles et plats. Dès le second, l'écriture s'affine, sans doute pour correspondre davantage aux standards, mais tout de même avec un réel savoir-faire dramaturgique.

Ceci étant dit, 24 épisodes, c'est trop ! De ce fait, certains sont un peu mous, moins recherchés, on sent que l'équipe fatigue. Après un coup de mou en milieu de saison, l'équipe revient en force, comme pour justifier une seconde saison. L'on trouve tout de même quelques excellents gags tout au long de la série, les personnages sont intéressants. Par contre la love story entre deux personnages, on la devine dès l'épisode pilote ; on sent trop que les auteurs mettent les choses en place et qu'ils espèrent faire un truc mythique à la Friends, sauf que cette préparation se sent trop, ça ne vient pas naturellement comme ce fut le cas pour Friends.

La mise en scène fonctionne. Rien de très original, ça ressemble à des milliers d'autres séries de ce genre, mais au moins ça marche, on voit ce qu'il faut voir, les gags sont bien mis en valeur et les acteurs ont un espace de jeu. Les décors sont corrects, pas assez exploités mais bien décorés.

Bref, ça se regarde. Je ne suis pas sûr que la saison 2 sera aussi bonne vu que la première comporte déjà quelques épisodes moins bons, mais je testerai malgré tout !

Saison 2 : 6/10

S'il reste quelques très bons moments, globalement on est un niveau en-dessous de la saison 1 ; le changement de personnage perturbe un peu au début, la nouvelle dynamique n'est pas si intéressante car on se retrouve avec des personnages secondaires qui se ressemblent un peu trop et dont les gags pourraient facilement être interchangeables. 22 épisodes, c'est toujours trop, il y a quelques creux dans cette saison, mais reste quelques répliques bien senties et autres situations marrantes pour amuser.

La mise en scène est correcte ; rien de très extraordinaire, un travail de sitcom en somme, avec beaucoup de décors intérieurs bien décorés. Le découpage est sobre mais efficace. Le montage est bien rythmé, les gags sont bien mis en valeur. La BO passe bien. Les acteurs font le boulot.

Bref, ça se laisse regarder mais je ne suis pas sûr que la saison 3 remonte le niveau.

Saison 3 : 5/10

Cette série a un gros problème avec les personnages secondaires. En effet, à la deuxième saison, il y a eu un changement de fonction et de caractérisation des personnages, avec apparition de nouveaux et disparitions d'anciens. Cela permettait d'ancrer la série davantage dans un univers de trentenaires paumés. Avec la troisième saison, on sucre encore un personnage, on en éjecte un à michemin mais pas vraiment il revient de temps en temps (peut-être un autre tournage qui a limité la participation de cet acteur à la série ?). Puis il y a cette infirmière qui était là dans les premiers épisodes de la saison 1, qui est revenue plus tard mais seulement pour balancer quelques blagues déphasées, un peu comme Chevy Chase dans Community mais en beaucoup moins présente.

Les personnages principaux en prennent aussi pour leur grade : ils sont de plus en plus interchangeables dans les situations. De plus, les auteurs tentent tellement d'ajouter de nouvelles facettes qu'ils en viennent à rendre le personnage incohérent (un personnage dont on apprend qu'il était strip teaser dans un épisode et qui semble ne pas reconnaître un vibromasseur dans un autre épisode plus tard, ça paraît peu probable...) avec évidemment le syndrôme d'alzheimer (on oublie tous ces trucs farfelus qui n'avaient d'intérêt que le temps d'un épisode).

Ici la créatrice propose de suivre l'évolution qu'elle a créé, et ainsi on passe des premières nuits au besoin d'emménagement, rencontre des parents, tomber enceinte, la question du mariage, ... en soi, c'est intéressant comme ligne directrice, mais ça va un peu trop vite. Quant aux gags, ils sont assez faibles, redondants. La fraîcheur des premiers épisodes de la saison 1 sont bien loin.

La mise en scène est semblable à celle des sitcom : quelques décors de studio, un découpage sobre mais lisible, un montage qui ne perd pas son temps. Les acteurs font du bon boulot. La BO passe.

Bref, il serait temps que cette série s'arrête.

Saison 4 : 4/10

Ça devient vraiment barbant.

Cette saison est très mal structurée. Alors qu'il avait fallu 2 saisons pour amener la romance entre deux personnages principaux et une saison pour traiter de leur relation de couple, cette 4 ème saison enchaîne les thèmes à toute allure et ainsi on se retrouve avec : la naissance d'un enfant, la préparation d'un mariage, la rupture, la mise en place d'une nouvelle idylle et les hésitations de l'héroïne entre l'ex et le nouveau venu qui est une fois d eplus un type un peu connard mais qui devient de plus en plus gentil (un remake de la saison 2 en somme). Ajoutons à cela quelques relations intermédiaires insignifiantes puisque les deux nouvaux amoureux mettent du temps à s'avouer leurs sentiments et qu'en attendant ils batifolent chacun dans leur coin.

Le problème des personnages secondaires se poursuit donc, avec la disparition de Danny qui revient de comme une guest star, certains personnages secondaires gagnent en importance, d'autres font plus de la figuration. L'on a droit à queqlues apparitions d'anciens personnages, mais rien de très mémorable au final. J'ai aussi appris entretemps pourquoi la petite jeune de l'accueil n'était plus là depuis la saison 3... en fait, Mindy aurait jugé qu'elle était trop jeune, qu'elle voulait écrire sur des personnages de 30-40 ans, ni plus ni moins, et qu'elle ne trouvait donc pas d'intérêt à développer cette jeune femme. Cela me déçoit. Déjà, ça met un acteur au chômage pour un caprice. Ensuite, ça montre que l'auteure ne sait pas trop où elle va ni ce qu'elle veut. Enfin, c'est se priver d'une certaine richesse, car montrer des gens de la même tranche d'âge dans un cabinet, c'est se limiter en terme de thèmes et sous-intrigues. Notons en plus qu'elle se contredira plus tard, en faisant revenir un vieux, puis en le faisant partir lui aussi. D'un côté ça amène de la vie tous ces passages, mais d'un autre ça dénote d'un manque de jusqu'au-boutisme, comme si elle se rendait compte trop tard qu'elle n'avait pas assez d'idées pour tel ou tel personnages (d'où les secondaires qui font de la figuration jusqu'à ce qu'elle trouve un moyen de les exploiter, idée généralement pas très géniale puisque les personnages sont à peu près tous interchangeables).

Il reste quelques très bons gags, mais globalement j'ai trouvé que les blagues tombaient globalement à plat, que ce n'était pas assez creusé, trop répétitif, souvent facile. Les intrigues aussi se répètent, on dirait que MIndy et son équipe de scénaristes ne savent envisager les relations amoureuses que d'une seule façon, du coup, tous ces coups d'un soir se ressemblent atrocement. La série est de moins en moins crédible : cette gynéco a l'air parfaitement incompétence quand elle devient mère, et même ses collègues tiennent parfois des propos assez bêtes, indignes de personnages soi-disant médecins.

L'épisode 2 m'a grandement surpris : alors que la série est souvent qualifée de féministe, progressiste et ouverte à plein de chose, on se retrouve face à ce refus, ce dénigrement de la césarienne. Une femme peut donc contrôller son corps, mais quand même, si elle fait une césarienne alors qu'elle pourrait accoucher par voie basse normalement, c'est pas cool cool. C'était vraiment très bizarre, je ne comprends même pas d'où vient cette haine envers les gens qui font ça (je ne comprends pas non plus beaucoup la haine qu'on puisse avoir face à une femme qui allaite en public, qui choisit de faire un enfant seule, etc. ceci dit).

La mise en scène est pareille aux précédents épisodes, dignes d'une sitcom, avec des décors très fermés mais qui fonctionnent bien, avec les accessoires qu'il faut. Le montage est bien rythmé. Les acteurs font du bon boulot.

Bref, ça devient vraiment moisi... il me reste deux saisons, je crains le pire.

Saison 5 : 4/10

Comme prévu, ce n'est pas top.

Entre thèmes et intrigues habituels, Kaling trouve tout de même une idée sympa, même si pas originale : elle se réveille dans la peau d'un homme le temps d'un épisode. L'exploitation est 100% féministe et woke, de ce fait plus poussé que la plupart des films sur le sujet. Mais à part ça, pas vraiment d'épisode marquant, c'est toujours la même chose. On ne sait même pas pourquoi l'auteure a voulu coller un enfant à l'héroïne, la plupart du temps c'est comme s'il n'existait pas et le côté 'je suis maman donc je peux plus me taper un mec quand je veux' ne prend pas puisque ce n'est pas comme si elle devait sans arrêt surveiller son gosse. La nouvelle romance principale est un peu différente dans le sens où elle sort avec un type gentil, mais au final les différents rendez-vous rappellent fortement les précédentes saisons.

La mise en scène est toujours pareil, pas mal fichue, typique d'une sitcom avec décors bien habillés, un découpage efficace, un montage bien rythmé et des acteurs qui s'amusent.

Bref, pas terrible. Reste une saison.


Saison 6 : 3/10


Arf, elle ne vieillit pas super bien, MIndy Kaling ; pas étonnant que tout le monde se demande si elle a subi de la chirurgie, surtout que pour contrebalancer ses rides, elle applique de plus en plus de maquillage. Heureusement son corps reste bien sexy.


Cette sixième saison est, sans surprise, mauvaise ; on y retrouve le système de caméos, avec des tas de sous-intrigues qui se ressemblent, parfois avec un côté fémininste plus appuyé, parfois non. Globalement, c'est nettement moins recherché, plus convenu, moins acide, plus gentil. Du coup on s'emmerde un peu. Et puis les personnages secondaires, c'est toujours un peu n'importe quoi.


La mise en scène reste correcte, avec un découpage et une utilisation des décors qui fait très sitcom (ne manque que la boîte à rires). Le montage passe bien, en général, encore que certains épisodes auraient pu être un peu plus courts. Les acteurs sont contentes d'être là, ce qui ajoute un plus agréable à la série.


Bref, pas terrible. Au final, une saison, la première, vaut vraiment le coup, alors que tout le reste est oubliable. Du coup j'hésite à m'attarder sur sa série autobio sur sa jeunesse au lycée... mais en même temps le sujet m'intéresse terriblement !

Fatpooper
4
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le 12 juil. 2022

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Fatpooper

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