Mike Flanagan nous aura décidément habitué à mieux. The Midnight Club, mini-série qui poursuit l'envolée horrifique du réalisateur, nous plonge dans un hospice pour enfants mourants. Organisée autour de deux trames : l'une principale traite de l'hospice lui-même et plonge assez directement dans l'angoisse avec des apparitions maléfiques et un sujet clivant autour de sa construction fin du XIX. L'autre trame réside dans le Club, des histoires racontées par les ados.. pour les ados. Et c'est là que le bât blesse réellement. Le ton et les genres sont assumés par le réalisateur décidément fan de l'oeuvre de Christopher Pike, mais la légèreté et la simplicité de l'écriture est dommageable tandis que le récit principal n'a aucune profondeur. En réalité, il semblerait que cette série ne soit qu'un terrain de jeu afin de s'adonner à un genre et d'en faire de l'horreur avec aucun sérieux exigé car aucune conséquence.
Le plus dommage étant que The Midnight Club nous pose des questions sur un lieu possiblement hanté ou sous l'emprise d'un culte quasi-satanique mais ne nous donnera jamais aucune réponse.
Au final ce n'est pas une mauvaise série, mais elle traite plus d'amour de jeunesse avec cependant toujours le même rapport à la mort que l'on retrouve habituellement dans les oeuvres de Flanagan.
Je conseille de la voir pour se faire une idée, je ne regrette pas mais m'attendais à quelque chose de plus raisonné.