The Magicians
6.1
The Magicians

Série SyFy (2015)

The Magicians, le Harry Potter du petit écran

Vulgairement décrite comme un Harry Potter pour adultes, The Magicians est bien plus complexe que cela. Adaptée de la trilogie éponyme de Lev Grossman, la série de SyFy raconte le quotidien d’une bande de jeunes magiciens tout juste acceptés, ou non, à l’université de Brakebills, une école de magie secrète à New York. Les étudiants y découvrent alors que le monde fantastique dont on leur parle depuis leur enfance est bien trop réel et dangereux pour l’humanité.


Le premier épisode « Unauthorized Magic » prend le temps de nous présenter l’intrigue de The Magicians et ses personnages. Quentin, fraîchement débarqué d’un petit séjour en hôpital pour traiter sa dépression, a du mal à faire la part des choses. Il se plonge régulièrement dans une réalité qu’il s’est créé à partir des livres de son enfance « Fillory and Further »… Du moins, il va vite découvrir qu’il n’est pas si fou que ça. La frontière entre réalité, magie et imaginaire est très fine et l’esprit de Quentin s’égare facilement. C’est très intéressant de voir comment la série traite visuellement ces différents espaces. D’ailleurs, les séquences liées à Fillory font penser à Narnia mais toujours avec ce petit truc plus adulte et dangereux.


A ses côté, Julia, Eliot, Josh, Margo et Alice. Les personnalités et les relations se mettent en place, évidemment plus complexes qu’elles n’y paraissent. Alice m’intrigue car elle semble avoir un grand côté sombre en elle. Tout comme l’amitié entre Quentin et Julia qui va être mis à rude épreuve.


Mais clairement, ce sont les 15 dernières minutes qui m’ont le plus accroché. Dans ce court laps de temps, nous comprenons que l’année scolaire ne sera pas seulement fait de futilités étudiantes. Quelque chose de sombre et dangereux se profile. Et ce sentiment, nous le devons à l’apparition de « The Beast », le méchant de The Magicians. Croyez-moi, celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom à côté, c’est de la gnognotte. The Beast est vraiment terrifiant et esthétiquement menaçant. Je vous le promets, à en faire des cauchemars.


Avec son premier épisode, The Magicians propose un bel univers et une intrigue qui s’annonce captivante. La série de fantasy réussie à nous ensorceler, très loin du côté cheap que nous pouvons connaitre à certaines séries de SyFy. La magie fonctionne et on en redemande !

Celine_Online
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 22 déc. 2015

Critique lue 3.3K fois

7 j'aime

3 commentaires

Céline Online

Écrit par

Critique lue 3.3K fois

7
3

D'autres avis sur The Magicians

The Magicians
helloo
4

Weird, weird, weird...

Notez que cette critique ne concerne que les deux premiers épisodes, je n'ai pas pu aller au-delà. J'ai trouvé ça vraiment très bizarre, mais alors vraiment beaucoup. Plusieurs univers se mêlent et...

le 22 janv. 2016

12 j'aime

1

The Magicians
IrrelevantSnake
4

Moui mais non, en fait (critique saison 1 et fin de saison 2)

Le début est vraiment super laborieux, faut bien se taper 6 ou 7 épisodes avant d'avoir un truc vraiment intéressant à se mettre sous les yeux. Déjà il y a des personnages très stéréotypés (la blonde...

le 2 mars 2017

11 j'aime

The Magicians
lislb
4

Magic Plus Belle La Vie

Un début qui peut attirer un peu de curiosité, vite refroidi tout de même par des premiers épisodes qui annonce une série bourré de clichés à tous niveaux (personnages, intrigue, univers, et même le...

le 26 avr. 2016

10 j'aime

Du même critique

Élite
Celine_Online
3

Problèmes de riches

-> Elite : problèmes de riches Elite, je suis allée jusqu’au bout juste pour savoir si ma théorie du tueur.euse était juste (oui, j’avais raison). Je me suis endormie à chaque session de...

le 19 oct. 2018

16 j'aime

1

Célibataire, mode d'emploi
Celine_Online
8

Une comédie 100 % plaisir

j’avais tellement peur en allant voir Célibataire, mode d’emploi. Peur d’assister pendant 1 h 50 à un Rebel Wilson’s show. Cette fille transpire tellement la comédie que je la voyais déjà déteindre...

le 1 mars 2016

15 j'aime