Si la série n'avait pas l'issue que l'on sait, The jinx serait un docu-série policier comme il en existe tant. Seulement voilà, Andrew Jarecki profite de cette partie de "chat et la souris" qui s'offre à lui, et réussit finalement un exercice rare, sans précédent depuis The thin blue line d'Errol Morris en 1988.
Robert Durst n'était pas précisément ce qu'on pourrait appeller un homme sympathique. Mais c'était un homme intriguant. Et le plus étonnant dans cette histoire déjà invraisemblable si on la limite aux seuls faits, c'est qu'il ait accepté de se livrer sans détour à un réalisateur qui avait pourtant signé cinq ans plus tôt une fiction très à charge inspirée de sa vie.