Classique. .
C'est un peu énervant cette propension des gens à 'kiffer' des films ou séries dès que cela apparaît un tantinet trash ou subversif ... Dès qu'on enlève la forme la série est quand même très moyenne...
le 29 juil. 2019
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Cette critique ne concerne que les trois première saisons.
"The Boys" est une adaptation d'un comics écrit pas Garth Ennis et Darick Roberston en 2006
Ou plutot d'un anti-comics devrais-je dire, car "The Boys" renverse le postulat du base du film de super héros consistant à en faire les défenseurs du Bien contre le Mal.
Ces "super" en question, se réduisant à une élite de 7 membres sont les employés de la multi-nationale américaine Vought qui les gère comme des produits de luxe entouré de communication et de marketing outranciers.
Avec pareil traitement les 7 ont souvent des comportement de diva et les "dérapages" sont fréquents avec des pertes humaines ou des viols...
La répétition de ceux-ci aboutit à ce que plusieurs humains se regroupent pour former "The boys" une sorte de commando mené par le charismatique Billy Butcher, ex employé free-lance du FBI qui a une rancœur personnel contre le plus puissant des 7 : le Protecteur.
La série, qui verse outrageusement dans une ultra violence gore et une sexualité prononcée, narre donc ce combat d'un noyau de résistant "boarderline" contre une super-société dont le but premier, le profit, est de vendre ses super-héros à l'armée américaine pour mener des opérations "spéciales" contre des "super" appartenant à des groupes terroristes.
Malgré son potentiel, les premières saisons de "The boys" sont assez pénibles à regarder. Les personnages sont soit caricaturaux à l’extrême (Butcher est un gros bourrin parlant comme un charretier, Hughie un jeune ado attardé fleur bleu, Stromfront une néonazi) soit purement pitoyables (L'Homme-poisson à des pouvoirs inutiles et se fait régulièrement humilié, A-train est un junkie atteint de problèmes cardiaques).
Mais il y a le Protecteur incarné magistralement par Anthony Starr, une sorte de version "evil" de Superman. Omnipotent mais psychologiquement instable, mégalomane et donc dangereux comme un Donald Trump avec une cape....
La saison 3 change grandement la donne et développe la profondeur des personnages. On revient dans les années 80 avec la guerre froide, découvre le "Petit-soldat" seul "super" amène de rivaliser avec le Protecteur, ce qui équilibre le match avec les Boys qui ont eux-mêmes accès à des drogues leur octroyant des super pouvoirs temporaires.
Certains personnages jusque là très en retrait surprennent comme "Black noir" à la destinée tragique et émouvante...
C'est suffisant donc pour faire de "The Boys" une série atypique, intéressante/passionnante quant à son concept, mais aussi irritante par ses quelques facilités.
Le début de la série critiqué sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/12/the-boys-saison-1-episode-1-eric-kripke.html
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Créée
le 28 mars 2024
Critique lue 4 fois
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