Petit à petit, au fil des saisons, la série s’impose avec modestie dans l’univers immense des séries « comiques » américaines. Très peu remarquée par le public français, cette série a pourtant le mérite de concilier humour et enquêtes policières là où toutes les autres séries ont échoué (The Mentalist, Castle…).


La partie comique est assurée par l’excellent duo formé par Shawn Spencer et Burton Guster, deux amis d’enfance, adultes mais toujours immatures dans leur tête. Chaque réplique, chaque scène où nos acolytes font leur apparition devient culte. Les personnages qui entourent notre duo y sont aussi pour beaucoup dans le côté cocasse de Psych. L’inspecteur Lasseter, un flic orgueilleux et maladroit, ridiculisé en permanence, mais qui n’en reste pas moins attachant, le père de Shawn, un policier retraité qui s’ennuie dans sa paisible maison, ou encore Woody, le médecin légiste complètement barré et très ouvert d’esprit. Les enquêtes policières quant à elles, loufoques pour la plupart, deviennent sérieuses au fil des saisons quitte à imposer un climat plus dramatique.


Par ailleurs, Psych regorge de références à la pop-culture. De nombreux clins d’oeil sont ainsi éparpillés, la série rend hommage à Twin Peaks, les personnages citent des répliques de True Blood, et parlent même de dessins animés actuel tel que Phineas et Ferb. Là où Psych se démarque des autres séries, c’est dans sa manière d’adapter son générique en fonction de l’épisode. En effet, le thème du générique « I Know You Know » interprété par le groupe The Friendly Indian est modifié selon la thématique de l’épisode. Il est ainsi remixé pour l’épisode lié à Bollywood et traduit en espagnol dans un épisode traitant des télé-novelas.


Outre ces génériques amusants et originaux distillés à presque chaque saison, les réalisateurs incitent le public à ouvrir l’œil en dissimulant dans les épisodes un ananas, un petit running-gag entre les réalisateurs et l’acteur principal James Roday, symbole d’une ambiance décontractée au sein de l’équipe.


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le 28 oct. 2011

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