Quelques jours à peine après la sortie de Warcraft où ils étaient roi et reine, on retrouve Dominic Cooper et sa compagne Ruth Negga (couple discret et fort sympathique), accompagnés de Joseph Gilgun.
Casting bien Anglais donc, et il est amusant de savoir que Ruth Negga et Joseph Gilgun étaient déjà au casting de Misfits (sans s'être croisés il me semble), de même pour Dominic Cooper et Ruth Negga (encore) dans l'univers Marvel (Captain America et Agent Carter (où il joue l'Arlésienne) pour Cooper, et Agents of S.H.I.E.L.D. pour Negga).
Ça fait quelques années que je suis la carrière de Dominic Cooper (que j'appelle affectueusement Robert Downey Sr.), depuis The Devil's Double à Captain America, en passant par The History Boys et Fleming, et je suis content de le voir percer bien comme il faut cette année, idem pour ses compagnons dans une moindre mesure.
C'est maintenant Nathan Darrow (père du pasteur), déjà vu dans House of Cards et Gotham, qui retient mon attention dans le genre "pas connu mais qui a un fort potentiel".
Bref, voici un univers bien déjanté serti d'une mise en scène efficace (on pouvait avoir peur avec AMC). On se demande ce que c'est que ce bordel, ce qui est à la fois une qualité et un défaut. Les gros titres qui apparaissent accompagnés d'un vrombissement sont un effet de style sympathique mais parfois inutile. La série ne tombe pas dans la vulgarité excessive malgré les thèmes abordés.
Concernant la fidélité à la BD, ne l'ayant pas lue, je ne peux me prononcer ; cette première saison semble faire office d'introduction d'où les nombreuses différences. Et même si les différences perdurent, il faut aussi savoir considérer l'oeuvre en tant qu'entité propre, et ne pas la comparer à outrance avec le matériau d'origine.
Après, l'agacement et sa justification dépendra des sensibilités ainsi que de l'approche, l'habileté et le respect des créateurs. Je ne peux en tous cas pas en juger sur cette oeuvre.
À voir maintenant comment ça évoluera au fil des saisons. J'espère qu'ils continueront à creuser leurs personnages, surtout Cassidy, qui pour l'instant mis-à-part quelques scènes touchantes reste un personnage avant tout comique (Gilgun est très fort pour cette dualité).
Je me suis en tous cas pris de beaucoup d'affection pour ce trio.
J'espère qu'Emily va crever.
Et Cassidy a bien raison concernant The Big Lebowski, ce film est juste tellement vide.