Please Like Me par Camariama

Avril 2013, le débat faire rage en France pour/contre le mariage homosexuel. Festival Série Mania 2013, je regarde le programme, complètement dans l'air du temps avec Don’t Ever Wipe Tears without Gloves racontant l'histoire d'une communauté gay à Stockholm dans les années 80, mais aussi The New Normal et Mom and Dads, toutes deux se basant sur l'homoparentalité. Et enfin Please like me. Sur le papier : un jeune homme qui se fait larguer par sa petite amie qui le pense gay, et qui doit jongler entre cette rupture et la tentative de suicide de sa mère. A l'écran : une réelle jubilation entre gags burlesques et temps d'arrêts où Josh verbalise ce qui le traverse, d'une manière qui ne tombe jamais dans le pathos. Josh, qui est aussi Josh dans la vraie vie, est un personnage unique en son genre, on ne saurait le comparer à personne, à part à lui même, et surtout pas à Woody Allen ou encore Lena Dunham comme cela a été fait pendant le débat qui a suivi la projection. Mais Josh est peut-être d'un genre nouveau, de celui qui s'assume sans forcément vouloir déranger la planète entière, sans revendiquer sa différence à tout prix. Et c'est certainement cela qui fonctionne dans cette série, la sincérité sur des tranches de vie sans aucune fiction.