Monk par Baron Samedi

Monk : Adrien Monk est un enquêteur privé régulièrement appelé par la police criminelle de San Francisco. Car l'ancien policier Monk possède un don (et une malédiction) pour analyser les scènes de crimes, les détails qui échappent à tout le monde. Suspendu en raison de ses phobies et différents TOCs qui se sont aggravés après l'assassinat de sa femme Trudy, Monk espère plus que tout réintégrer la police, et enfin parvenir à élucider le meurtre de Trudy, seule enquête qu'il n'est jamais parvenu à résoudre.

125 épisodes de 40 minutes durant lesquels Tony Shalhoub interprète à la perfection Adrien Monk, personnage convaincu que personne ne souffre autant que lui, que ses phobies sont les plus graves, les plus urgentes, les plus traumatisantes. Au point où même les suspects finissent par être mal à l'aise devant ses comportements. Une centaine de peurs qu'il parviendra cependant à surpasser régulièrement pour coincer les meurtriers rencontrés.

La série a des accès de stupidité, notamment à cause du Lieutenant Disher, jeune policier un peu idiot et peu crédible. Pour le reste, les enquêtes sont plutôt fines, les résolutions bien trouvées et les déductions assez logiques. A quelques exceptions près, les épisodes sont très bons.

Le personnage de Monk est aussi drôle qu'agaçant, exaspérant, mais également très touchant dès lors qu'il est question de Trudy. Les épisodes qui lui sont dédiés sont d'ailleurs très réussis. Il est aussi beaucoup question de rejet de l'autre et de la différence, de solitude et d'isolement. C'est parfois lourd et plombant, mais tellement sincère et vrai que ces thèmes trouvent toute leur place.

Une série assez exceptionnelle à plus d'un titre, que j'aime vraiment beaucoup.