Mob City
6.3
Mob City

Série TNT (2013)

Mob City met en scène la vie de gangsters à Los Angeles (LA) en 1947. Cette série est inspirée du livre L.A Noir de John Buntin publié en 2009. Contrairement à ce qu'on pourrait le croire, ce n’est pas vraiment une adaptation du célèbre jeu vidéo L.A. Noire (de Rockstar Game) qui mettait en scène l'un des plus gros fait divers de l'année 1947, l'affaire du Dahlia Noir. Le 15 janvier 1947, une passante découvre le corps d'une femme, coupée en deux, sur un terrain vague. Cette histoire est particulièrement connue car les médias de l'époque décident de retoucher les images prises, en recouvrant le cadavre d'un voile. Les photos étaient extrêmement choquantes. La personne assassinée était Elizabeth Short, devenue une célébrité post mortem. Elle était venue à L.A dans l'espoir d'entamer une carrière à Hollywood. En 1946, un barman de Long Beach lui donna le surnom de « Dahlia Noir » car ses vêtements étaient essentiellement de cette couleur. Le tueur restant « insaisissable », l’affaire est devenu un mythe américain. Par la suite, un roman lui a été dédié : Le Dahlia Noir de James Ellroy paru en 1987, qui fut ensuite porté à l'écran en 2006 par Brian De Palma, puis repris dans le jeu vidéo L.A Noire. Aujourd'hui cette ambiance est travaillée à travers la série Mob City. On expérimente l’univers de la mafia en 1947. Mob City est donc une reconstitution imaginaire. J'utilise le terme « reconstituer » car en fait le grande difficulté de Mob City est la nouveauté: tout ce qui se passe a déjà été vu et revu au cinéma dans la plupart des films de gangsters, particulièrement dans L.A Confidential. C'est le gros souci de cette série, ainsi que les dialogues qui malheureusement sont parfois niais.

Hormis ces critiques, Mob City est de bonne qualité car il y a eu peu de séries de gangsters aussi bien réalisées. Les lumières sont très travaillées, les éclairages sont flamboyants, les décors également. L'atmosphère de la série est ce qui marque tous les points.

En bref Mob City est faite à partir d’un travail extraordinaire qui permet de voyager à travers une époque stylisée de règlements de comptes et de crimes de sang froid.
solitaire
6
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le 23 déc. 2013

Critique lue 501 fois

solitaire

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