Bonne idée à la base, mais le résultat est discutable dans ses choix de mise en scène. Les épisodes de plus d'une heure sont trop longs, ce qui aurait pu être partiellement évité en supprimant les reprises de scènes permanentes, en tant que réminiscences ou explications.
Les déboires des stagiaires avec leurs équipes et leurs responsables alternent entre didactisme confucéen et accrochages hystériques de la part d'une hiérarchie pourtant assurée d'une totale soumission. On comprend que de nombreux jeunes coréens veuillent partir à l'étranger et y rester. La vraie leçon de Misaeng me semble être offerte par l'omniprésence caricaturale de cette hiérarchisation codifiée des relations sociales coréennes.
(version longue: http://www.exergue.com/h/2023-05/tt/misaeng.html)