Ok. Migi and Dali, faut vraiment être dans un état particulier pour apprécier. A l'origine, c'est surtout une autrice, la défunte Nami Sano, très connue pour Sakamoto pour vous servir, une bd comique très très débile où un mec nommé Sakamoto réalisait littéralement tout ce qu'on lui demandait.
Migi et Dali, c'est en partie du même tonneau. Jouant avec le trope des "jumeaux maléfiques" on vient là pour voir comment ces deux jumeaux (nommé "gauche" et "droite") vont faire pour tromper une famille d'américain en faisant croire qu'ils sont la seule et même personne, et ce, avec des idées complètement improbable et absurde basé sur le changement de place.
Comme on peut difficilement faire tenir une intrigue là dessus et qu'il faut expliquer pourquoi nos jumeaux font cela, il y a une intrigue à base d'enquête autour de leur mère, morte le soir de Noël, d'un secret enfouis au coeur de la ville des gens qui les ont adoptés et notamment une autre famille qui semble avoir des desseins maléfiques. Autant le dire, si ce mystère va être résolu, il est tout aussi absurdement tiré par les cheveux que les prémisses de bases du manga.
C'est totalement grotesque et je connais des gens qui sont totalement hermétique à ce genre d'univers où il faut mettre des grosses suspension à son incrédulité et ce, en permanence. Moi même il y a des trucs auquel je n'adhère pas, en partie tout ce qui concerne le fait d'habiller des gens en bébé, ce qui les fait AUTOMATIQUEMENT régresser à l'état de bébé.
De plus, le chara-design n'est pas très joli et l'animation ne cache jamais son manque de moyen. La bande son est étrangement bonne, notamment le thème des deux jumeaux qui est bien flippant. Mais pourtant, j'ai quand même eu plaisir à regarder ça toute les semaines, d'autant plus que la série possède un vrai épisode de fin, qui, s'il est tout aussi stupide que les autres, réussi quand même à insérer une morale un peu wholesome au tout.