Ses parents sont partis à la guerre pendant de longues années, Niao Niao (Zhao Lu Si) , fille de général a grandi comme un cheval échappé, entre sa grand mère et une tante, genre Folcoches de Poil de Carotte. Aussi, elle est cash, tourmentée, analphabète, elle est mise au ban des demoiselles de la bonne société. Sa mère qui pense que sa fille est une nullité s'arrache les cheveux et la critique de façon impitoyable. En voulant la protéger, car Niao Niao avec son côté brut de décoffrage et sa langue bien pendue a séduit tous les plus beaux jeunes hommes et bons partis du royaume. Comme elle est peu sûre d'elle, elle choisit un ectoplasme d'homme, genre brindille et niais. Pendant 25 épisodes on trépigne de la voir avec cet engin, alors que le beau et charismatique général Ling Bu Yi (Leo Wu, Nirvana in Fire, The Long Ballad) est raide dingue d'elle. Le scénario pêche sur cette longueur, à un tel point qu'ils sont enfin ensemble juste à la fin, sans doute pour mieux vendre la saison 2. Enfin, parfois Niao Niao est agaçante tant elle repousse méchamment ce pauvre général énamouré. La mère de Niao Niao frôle de décrocher l' Oscar de la mère indigne, dénigrant sa fille même devant l'empereur. A part ces défauts, on rit de bon cœur avec Niao Niao très directe et adepte de la dive bouteille. Leo Wu, n'est pas transcendantal dans ce rôle, mais je ne suis pas une fan de l'acteur. Autant j'avais adoré le gamin de Nirvana In Fire, autant l'adulte me semble peu expressif, regard fixe et souvent morne. Ce n'est pas le drama de l'année, peut-être de l'été mais on passe un bon moment.