Ah c'était bien au début, c'était léger et rafraîchissant, mais voilà l'épisode 4 : Mary Anne s'occupe d'un petit garçon qui se prend pour une fille, et dont les parents l'encouragent dans son délire. Le propos de l'épisode est clair : le malade apprenti transsexuel se dit fille, donc c'est une fille ; défendons-la, affirmons avec elle son identité profonde que son corps ne sait pas traduire. Une pure leçon façon Netflix, un merveilleux message de tolérance à en gerber ses chromosomes.
Et pourtant mince, je l'appréciais bien, cette petite série gentillette pleine de bons sentiments. Mais bon voilà, en ces temps dégénérés où les bons sentiments collaborent avec le mensonge gravissime, l'acceptation presque infanticide, il est difficile pour les séries gentillettes de ne pas se draper de ce genre de vomi dérangenré.
Netflix, mine de rien, tranquillement en force, au milieu d'un univers d'adolescentes sans réels soucis, d'un contexte sans véritables enjeux, donne un pistolet à nos gamins, à nos garçons et à nos filles, en leur assurant qu'il n'y a aucun problème s'ils se tirent dans la tête, et que papa et maman comprendront.