L'affiche façon série B le montre, ce n'est pas réellement à prendre au sérieux.
Enfin ce n'est pas si simple, les moyens sont là, les reconstitutions des années 70 sont soignées et crédibles, le sujet est grave, et il y a une tête d'affiche prestigieuse.
L'histoire met le doigt sur la décision controversée des gouvernements de ne pas poursuivre très activement les anciens nazis voire de les protéger et les réintégrer. La raison d'Etat face à la morale : on sait ce que le public choisit, on sait aussi qui gagne.
Les héros bénéficient donc d'une caution morale en béton, un blanc-seing qui permet aux auteurs d'autoriser des exécutions/vengeances décomplexées.
Et puis l'histoire devient de plus en plus improbable et nous force à basculer en mode WTF.
On commence donc La S2 dans un autre état d'esprit, ne s'attachant dès lors qu'à la qualité du divertissement. Et on reste sur sa faim. L'improbable désormais admis, on se retrouve avec un scénario un peu mince, un peu tarabiscoté, de l'action un peu molle. On a même droit à un épisode 9 complètement décorrélé de l'histoire (pas désagréable au demeurant) et un final grotesque.
Grâce à son jeu excellent, ce bon vieux AL sauve la S2 de la relégation en nanar absolu.
Une réalisation, des reconstitutions, et un jeu des acteurs globalement bons, et AL, permettent à l'ensemble de se hisser à la moyenne.