- Saison 1 - « Beaucoup aimeraient avoir un lion pour daemon et ils se retrouvent avec un caniche »
Tout d’abord, il faudrait souligner la cinégénie du daemon, ces petites créatures pouvant revêtir l’allure de n’importe quel animal. De fait, les interlocuteurs peuvent leur confier n’importe quoi dans n’importe quelle situation. Ce qui était donc intelligible à l’écrit peut le devenir à l’écran.
L’adaptation sous la forme de série devrait contenter le plus grand nombre. Eh oui, plus de temps pour approfondir les intrigues et les personnages et plus de temps pour épaissir l’univers développé.
Je déplorais, il y a peu, le travail d’adaptation d’Illusions perdues, là, je l’encenserais plutôt ; on s’est débarrassé de certaines informations superflues, on a rajouté aussi quelques séquences qui prendront sûrement sens dans l’avenir.
- Saison 2 - « Une culture basée sur la consommation, pas sur la religion »
Ayant aimé le deuxième tome que la saison adapte, c’est avec une évidence certaine que je l’ai tout autant apprécié puisque plutôt fidèle. Les rares scènes ajoutées concernent l’Autorité, toujours aussi mystérieuse malgré cela ou pour approfondir le background d’un personnage. La mort de deux protagonistes est mieux contée et davantage crédible que dans le livre. C’est un tome de transition et cela se ressent plus en regardant qu’en le lisant.
- Saison 3 - « Pourquoi les gens regardent des films qui inspirent l’horreur ?
La série poursuit son adaptation en étant des plus conformes au roman, par exemple, le dernier épisode est d’une mièvrerie excessive comme la fin du tome. Il l’améliorerait même en étoffant la disparition de deux personnages et en offrant un visuel plus convaincant aux créatures qui se déplacent en cosse que ce que j’avais imaginé pendant ma lecture. Les différents monde qui sont pléthoriques lors de cette saison possède une atmosphère particulière.