Bon déjà un mea culpa s'impose, je n'ai pas vu Fate/Stay Night dont Fate Zero est la préquelle si j'ai bien tout compris, mais comme c'est une préquelle et pas une suite je me suis dit que je comprendrais l'histoire sans trop de problème, ce qui ne fut clairement pas le cas au début où le premier épisode de 40 minutes fut assez long pour finalement ne pas m'avoir appris grand chose, heureusement s'est venu par la suite mais le début ne fut pas terrible de mon point de vue, l'animé a eu du mal à démarrer. Par la suite, ce fut en dents de scie mais la curiosité de comprendre qui étaient tous ces personnages me poussait à continuer et le premier duel entre Lancer et Saber était vraiment pas mal, peut-être un peu trop de blabla mais c'était quand même pas mal. Le problème était que le seul personnage auquel je m'attachais était Saber, j'ai cru comprendre que la plupart des personnages était jugé charismatique généralement mais pendant la moitié de l'animé je ne trouvais que Saber charismatique honnêtement, ce qui m'a plutôt déçu. Puis il y a eu la bataille de la rivière Mion, un beau foutoir il n'empêche.
Le roi Arthur devenue une femme qui combat avec Excalibur en marchant sur l'eau un monstre gigantesque difforme manipulé par un démon qui la prend pour Jeanne d'Arc avec en soutien Alexandre le grand sur son char volant pendant que des avions de chasse qui se croient dans Godzilla sont possédés par un chevalier ténébreux combattant un roi lumineux qui balance des épées et des lances boomerangs dont le maître humilie un sorcier qui essayent de le tuer en invoquant des nuées d'insectes tueurs mais grâce à la destruction d'une lance anti-magie dans le respect d'un code de chevalerie et suite à la synchronisation d'Alexandre le grand qui estompe son monde magique dans lequel il affrontait la bête avec ses légions et l'envoi d'une fusée éclairante par un homme mi-mage mi-sniper rendu possible par ce moyen de communication formidable qu'est le téléphone portable : Arthuria réunie une force exceptionnelle résultant d'une espérance indépassable et terrassa le mal qui voyait en dieu un clown. C'est quand même pas banal ! Mais c'est pas grave, la musique est exceptionnellement épique, c'est super joli, ça pète de partout et c'est tellement du grand n'importe quoi que ça en devient comique au possible. D'ailleurs globalement l'animé est très beau et l'OST est excellente dont je retiendrais une belle définition du mot épique, https://www.youtube.com/watch?v=4Ka9qDAII-c.
Bon là le soucis c'est qu’on en est rendu à plus de la moitié de l'animé et le scénario ne m'intéresse toujours pas et même m'ennuie la plupart du temps, ce qui est quand même un problème majeur, le scénario ne m'aura vraiment intéressé qu'à partir de l'ultime affrontement entre Saber et Lancer où là enfin Kiritsugu gagne en charisme et où une thématique que je trouve intéressante est abordée et bien amenée et en plus amorce un flash back plutôt long mais pas inintéressant qui réserve ses surprises et ses moments d'émotions. Là je rentre vraiment dans l'histoire, tardivement mais c'est pas grave si ça tient comme ça jusqu'au final se sera déjà très bien et... la fin arrive, et tout est retombé parce que j'ai pas compris grand chose et elle ne m'a pas particulièrement ému, il y a pas eu une scène d'action qui se démarquait véritablement, il y a pas eu de révélations fracassantes... bref j'ai pas aimé la fin.
En somme, c'est très joli, l'OST est superbe, il y a de bonnes scènes d'action mais les personnages manquent de charisme à mon goût exceptés Saber et Kiritsugu (et encore, pas toujours) et pour moi Fate Zéro ça aura surtout été beaucoup de blabla qui m'a ennuyé parce que je ne m'attachais pas du tout aux personnages et que je ne m'intéressais pas au scénario, d'où le titre de ma critique, une très belle coquille mais que j'ai trouvé (quasi) vide, il est possible que je sois passé à côté de la profondeur du scénario, trop bête pour que je comprenne et que ce sera pas votre cas mais moi, à de rares moments près j'ai pas aimé l'histoire, dommage parce qu'encore une fois entre ce qu'on voit et ce qu'on entend l'animé a des atouts à faire valoir.