Doom Patrol (2019)

Adaptation du comics Doom Patrol.

Robotman, Negative Man, Elasti-Girl, Crazy Jane et Cyborg opèrent pour le docteur Caulder et tentent de sauver le monde ...

Saison 1 :

L'ensemble ne manque pas d'humour - souvent potache - et c'est plutôt agréable, mais beaucoup de longueurs plombent quand même l’intérêt de la série, au final.
La répartition entre comédie/deuxième degré, parlotte et fantastique est maladroite, on s'ennuie souvent en attendant un peu d'action.
Les décors sont plutôt réussis, les effets et costumes très corrects.
Le choix des (rares) musiques est souvent une agréable surprise.

Chaque épisode ou presque est centré sur un personnage, nous conte ses origines, et raconte une histoire différente de celle qu'on attendait à la base, soit "retrouver le chef" ...
Beaucoup de bonnes idées, sur cette saison, agrémentent le tout.
Tout ça est néanmoins très irrégulier en rythme, autant par épisode que pour l'ensemble.

Il n'est pas forcement évident de s’imprégner de cet univers de prime abord si on ne sait pas au préalable à quoi s'attendre.

Bizarre, ... Vous avez dit bizarre ?

Saison 2 :

Très similaire à la première.

Histoire, protagonistes et tout cet univers sont totalement délirants et les personnages secondaires le sont encore plus, bons et mauvais.
La trame de fond est centrée cette fois sur Dorothy, petite fille du Chef, mais l'intrigue principale ne tient pas toujours le plus de place et chacun des personnages de la patrouille aura à nouveau diverses démêlés avec famille, relations et origines.

Cette deuxième saison reste elle aussi un peu trop verbeuse mais retranscrit comme l'autre parfaitement le coté comics.

Le dernier épisode n'est qu'introduction à la saison suivante et on reste vraiment sur sa faim ...

Dorothy.

Saison 3 :

Même recette.

Beaucoup d'explication et peu d'action mais, ...
Un univers toujours plus excentrique et une histoire pas moins délirante jusqu'à un final encore réussi ouvert sur la suite, pas moins folle à priori, ...

Doom Patrol, Sept. 1963

Saison 4 :

La série reste bavarde, foutraque, décalée, souvent drôle.

Toujours cet univers très particulier, qui peut aller de la comédie musicale jusqu'au grossier ou à des scènes violentes.

Même format appréciable, épisodes pas trop longs.

Saison qui parle en particulier de voyages dans le temps et d'univers parallèles.

Les morceaux de musique - bien choisis dans les premières saisons - manquent ...

La fiction laisse trop souvent la place à un drame psychologique qui peut être pesant.

Un dernier épisode un peu creux et au goût doux-amer pour clore la série donnera un peu d'émotion et laissera ce petit goût d'étrange qui aura caractérisé la série.

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