Dark est une série aux dialogues affreusement déclamatoires, à l'intrigue redondante, aux personnages creux parce que stéréotypés et aux bruitages épuisés qui gagneraient à être utilisés avec plus de parcimonie. Des répliques médiocres pour des acteurs à l'interprétation douteuse confinent au ridicule, et ce, d'autant plus lorsque les interactions entre les protagonistes sont si quelconques. En somme, une série au propos masturbatoire et à la qualité au combien surestimée. Ceci dit, mention honorable pour les effets spéciaux, l'ambiance post-apocalyptique et la complexité (qu'on pourrait juger déraisonnable) du script qui surnagent comme étant de rares qualités permettant au spectateur de prendre son mal en patience durant près de trente épisodes de ce feuilleton emphatique dont on retiendra la vaine tentative de renouveler le genre du voyage temporel.
Le comble étant que cette série n'est ni plus ni moins qu'une perte de temps ou, en d'autres termes, un gouffre temporel.