Au nom du père, du fils et du Saint-Esprit, Dahmer.

Beaucoup l'ont trouvé dure à regarder, personnellement je me suis ennuyée.

Rien de bien choquant pour ma part, même si l'histoire en elle-même est juste horrible, le visionnage de cette série me laisse assez indifférente.

Étant donné qu'on connait les abominations qu'il a commis sur ses victimes, on passe dessus. Ce qui m'a alors le plus terrifié et désespéré ce sont les multiples plaintes non considérées de la voisine. Et ce qui m'a le plus touché et surpris c'est le sentiment troublé et inconditionnel du père pour son fils. Voilà les seuls bons points que je retiens.

Le reste n'est pas si mal, mais c'est si long et lent...

Je ne trouve pas pour autant que tout fut inutile, mais ça me laisse perplexe. On commence par retracer l'enfance du tueur telle qu'elle l'a été, mais pour en venir où ? Pour laisser penser "ah, voici le pourquoi du comment il est devenu ce qu'il est" ? "Ses traumatismes de jeunesse l'ont conduit au pire" ? Oui, ce n'est pas absurde de penser ça, mais c'est tout de même ambiguë.

Ce n'est pas une série d'horreur non plus mais je m'attendais à quelque chose de plus malaisant et prenant, non pas que j'aurais voulu voir des images explicitement gores mais les suggestions étaient certes éloquentes mais trop faibles à mon goût. J'imagine que c'est le parti pris par les réalisateurs (également par respect des familles des victimes) qui ont surtout voulu mettre en avant l'horreur d'une arrestations désespérément tardive à cause notamment d'une société discriminante.

En ce qui concerne le jeu d'acteur, j'imagine qu'Evan Peters a été parfait, mais sa prestation m'a réellement laissé de marbre. Je ne parvenais pas à voir le personnage mais juste l'acteur. Pourtant Dieu sait que je l'adore dans American Horror Story. Mais peut-être est-ce vraiment la personnalité de Jeffrey Dahmer qui était vide.