
Ce qui frappe d'emblée, c'est la direction artistique réussie.
Les scènes d'action sont intenses, montés avec un stroboscope et alternent avec des passages plus lents et contemplatifs où une forme de poésie est présente.
La musique est bonne, en soi, mais pas forcément en accord avec ce que l'on voit et l'univers cyberpunk - avis totalement subjectif.
L'univers de Night City respecte scrupuleusement celui du jeu, y compris quelques personnages - la fan base du jeu sera contente.
L'histoire est assez peu originale (voir Alita) et peut toucher certains spectateurs (pas mon cas).
Les motivations des protagonistes sont un peu obscures. L'horizon des personnages est bouché.
C'est destiné à un public mature (érotisation des corps et violence gore, afin de satisfaire les instincts les plus simples).
Blade Runner offrait un monde où les "robots" voulaient devenir des "êtres" et posait la question de l'identité humaine.
Ici, rien. On participe à la course du plus gros implant, sans raison, et même contre toute logique.
L'ensemble est efficace, pas forcément inoubliable.