Les démons kitsch, c'est le bien

EDIT : nan mais 5.9 DE MOYENNE GÉNÉRALE ?? C'est quoi ce bordel ?

Comme d'hab, dans ce genre de séries, on s'attache aux personnages secondaires et on a envie de tabasser l'héroïne et son mec (dans ce cas-là, je pense surtout à Angel. Je sais pas comment est Angel dans la série éponyme, mais dans Buffy, il est d'un mièvre à pleurer). Je ne parlerai même pas de ce gros NAZE de Riley.
Mais bon, bien que j'aie une envie forte de la tabasser à chaque fois qu'elle ouvre la bouche, Buffy a l'avantage d'être badass et pas complètement niaiseuse. Je ne citerai pas de nom. *toussetoussesookietoussetousse*.

Buffy, c'est kitsch. Ça a vieilli. Mal, diront certains. Aujourd'hui, quand on voit la tête des démons, je crois que la réaction logique est de rigoler. Rajoutez à ça des répliques cinglantes complètement débiles/géniales de la part de Buffy à l'égard de ses adversaires, et inversement, et y a de quoi s'amuser.

Buffy, c'est aussi l'âge béni où les vampires étaient avant tout des monstres qui brûlaient au Soleil et où l'immortalité n'était pas adulée, où les filles n'étaient pas des demoiselles en détresse en puissance -cette série est quand même vachement féminine, les rôles traditionnels sont limite inversés, la preuve, celui qui s'évanouit sans arrêt, c'est Giles- et où Internet n'était pas aussi l'outil usuel d'aujourd'hui et devient une espèce de source miracle. Willow est révérée entre autres pour ses compétences en informatique - en gros, pirater et surfer sur le Net. Et c'est marrant.

Les meilleures saisons ? Les trois premières sans nul doute. Mais les meilleurs épisodes, pour moi, c'est l'épisode muet (avec les gentlemen et leur beau sourire en guise de méchants) et la comédie musicale de la saison 6.
Et le maire en bad guy. Même à sa mort, il est classe, alors qu'il est changé en gros serpent.

Buffy, c'est bon. C'est marrant, ça se regarde pas au premier degré, et surtout, surtout, ça s'est arrêté au bon moment.
Après re-visionnage des saisons je confirme à nouveau cette affirmation : vers la fin, ça commençait à valdinguer, et ça s'est arrêté. Ouf.