Ash invoque à nouveau les démons par l’intermédiaire du Necronomicon.
Les effets sanglants cartoonesques donnent aux films une aura rétro, aujourd’hui, ils procurent l’impression d’une série fauchée tout sauf désagréable. C’est le règne du gore et du mauvais goût, ici, pas de grandes diatribes explicatives sur le pourquoi du comment. Le trio de tête est convaincant en massacreur de Cadavéreux. Ces dix épisodes sont plus qu’une suite, c’est véritablement un hommage rendu aux insignes métrages en retournant, par exemple, là où tout a commencé, c’est-à-dire la fameuse cabane. Trente ans ont passé et Ash s’est mué inexplicablement en redoutable péquenaud aux vannes douteuses si ce n’est pour rendre la série davantage déjantée.
Ash croit pouvoir se délasser car débarrassé des Cadavéreux. Il s’allie à la redoutable Ruby et il retourne à l’origine de la discorde.
Si vous êtes adeptes de l’horreur basée sur le malaise ou tout simplement leur ton guindé et solennel, veuillez circuler, cette série est grotesquement gore. Les trouvailles pullulent. Par exemple, le démon Baal agrémente plantureusement celle-ci en faisant sourdre notre héros dans un hôpital psychiatrique. C’est d’une cocasserie sensationnelle. Je me dis souvent pour les fictions que tel élément n’est pas assez exploité mais, ici, l’inventivité des scénaristes m’ébaubit.
Ash apprend qu’il est père. Il continue à bastonner les démons tout en se caparaçonnant lui et sa fille.
La série semble n’avoir plus rien à raconter et tourne quelque peu en rond même si c’est toujours aussi fun. Mais celle-ci couronne allègrement la trilogie. Arielle Carver-O´Neil s’en vient parfaire une bande aux caractères que l’on estimait exhaustivement représentés. Néanmoins, le final est démesuré avec cet espèce de dragon.