Les gros cerveaux

Concept très intéressant, excellent casting, épreuves absolument fantastiques. Rien à redire, vite vite saison 2.

Alors oui les candidats pleurent beaucoup, mais ce phénomène est observable dans toutes les émissions de téléréalité qui incluent de l'immersion et de l'isolation du monde extérieur. Prenez un groupe de personnes, enfermez-les dans un lieu sans fenêtres et dans un contexte filmé de pression et sociabilisation permanente, ajoutez deux épreuves mentales drainantes quotidiennes qui durent plusieurs heures chacune, terminez avec une pointe de dimension coop qui les oblige à surveiller leur image et leurs émotions en permanence pour ne pas trahir leurs intentions, et vous obtenez des personnes qui explosent à la moindre occasion. Il faut que ça sorte d'une manière ou d'une autre, et les deux émotions les moins agressives sont la joie intense (exagération des réactions lors de victoires) et la tristesse extrême (effondrement lors des éliminations). C'est humain quoi.

Une esthétique qui suit dignement la ligne spectaculaire de Squid Game, un montage merveilleusement bien calibré, qui ne perd pas son temps malgré des épreuves parfois longues, ce qui aurait pu devenir lassant (en cas de montage mal rythmé) ou au contraire frustrant (de n'avoir pas assez vu les actions lors de l'épreuve à cause d'un montage trop synthétique).

La cerise sur le gâteau, c'est sans doute cette quête "annexe" qui nous tient en haleine et coupe la monotonie des épreuves. Un peu plus de ce genre de mystères dans la saison 2 serait tout à fait génial.

J'ai passé un moment fantastique, je ne suis pas sûre avoir déjà vue une émission de téléréalité d'aussi bonne qualité auparavant.

A l'épreuve du Diable se présente en tout point comme une antithèse d'une autre émission Netflix sortie la même année, 100% Physique.