Une vrai pépite qui met en lumière le talent de Zerocalcare

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Tear along the dotted line est un cocktail doux et amer à la sauce italienne comme on aimerait en voir plus souvent. Notre protagoniste nous confie directement ses doutes les plus fous qui sont souvent les plus universels. Errances, timidité, fierté, tout ce qui se met en travers de sa vie amoureuse. Comme une envie de bien faire enfouie derrière la peur de mal faire. Son cerveau lui fait des noeuds dont on rit tendrement. Car c’est bien avec humour et auto-dérision que Zerocalcare se livre dans des monologues à toute vitesse et sans limites, narrant sa peine de trouver quelque chose d’intéressant sur Netflix comme son dégoût de changer de pantalon dans les toilettes des hommes. Des situations cocasses auxquelles seule la représentation animée pouvait faire justice. Un piacere ! Et là ou Tear finit de nous cueillir c’est lorsque le fil rouge que la série tisse dès le premier épisode prend toute la place dans les derniers, une fin bouleversante, pleine d’émotions et de sens qu’on espère approfondir dans une seconde saison… Mais je ne vous divulgâcherai rien !

Bon on ne va pas se mentir, 6x15 minutes c’est très rapide. En 2 jours max c’est plié et face à tant de qualité c’est assez frustrant. Le remède pour plus de Zerocalcare ? (Re)découvrir le plaisir des bandes dessinées -aka BD- notamment Kobané Calling, son œuvre phare.