Crée en 1963 par Pierre Henry, cette chose a eu un succès d'estime auprès de quelques snobs à ce point que Maurice Béjart s'en est emparé. C'est tout simplement inécoutable, des portes qui grincent, entrecoupé de soupirs. Où est le plaisir de la musique, où est le plaisir de la mélodie, celui du contrepoint, de l'orchestration.. Quant au savoir-faire on a remplacé des années de conservatoire par des bricolages au magnétophone d'une puérilité assez consternante. Peut intéresser à la limite un masochiste, parce que écouter "Variations pour une porte et un soupir" en dégustant des épinards à la vapeur arrosé de Vichy Célestin, quel pied !