2 monstres du jazz réunis.
Un des meilleurs moments de scat de l'histoire de la musique.
Une énergie folle.
Une Ella Fitzgerald qui finit par gueuler ses tripes plus qu'elle ne chante.
Un Duke Ellington possédé.
Une des meilleures reprises du standard. ( It don't mean a thing, ici avec Armstrong )
Et si jamais vous pensiez encore que la voix n'est pas un instrument à part entière, j'en connais une qui va faire voler vos certitudes en une écoute, parsemé de rires et d'injonctions verbales qui finissent par nous faire voyager, à travers la fumée des cigarettes et costards, dans un des plus hallucinants live du jazz.
Alors si les doo-ouap, chibidi boom ne vous agressent pas les oreilles, si le swing " ça veut dire quelque chose " pour vous , ce moment suspendu dans le temps, ces 7 minutes et quelques irréelles et magiques, risquent de devenir pour vous une pièce maîtresse, un totem de ce qu'il y a de plus humain, et de plus parfait dans le jazz.
7 minutes de folie ici