Il s'agit en fait d'un extrait d'une cantate (celle citée dans le titre) que Bach a transcrit à l'orgue, et intégré dans un recueil de 6 morceaux. Dans la cantate, le morceau est titré Zion hört die Wächter singen (Sion entend les veilleurs chanter) et est régulièrement nommé Choral du veilleur (un choral est un des éléments d'une cantate, pas forcément chanté par un choeur-c'est le cas ici, dans l'original, où la partie chantée est confiée à un soliste). C'est sans doute sa transcription à l'orgue (par Bach lui-même) qui en a fait un "tube" classique. On notera que, comme pour Jésus que ma joie demeure, c'est l'accompagnement instrumental que l'on retient, car très développé par rapport à la partie chantée.
Ici donné dans une version jazz , a capella (et il me semble sans texte)par un groupe spécialiste de ce type de reprises. Et ça fonctionne très bien.La date de sortie est celle d'une réédition.
Ca marche souvent assez bien avec Bach (cf la BO de Incroyable mais vrai, qui reprend d'alleurs cette mélodie).
NB Le BWV645 concerne en fait la transcription à l'orgue faite par Bach lui-même. Le titre retenu ici est celui de la cantate entière. Celle-ci porte le numéro BWV140.