Les prêcheurs ne comprendront jamais...


Ils critiquent à tords l'oralité de Ferdinand. Que ce serait pas une vrai oralité qu'ils disent ! Que personne parlerais comme lui ! Que c'est plus compliqué que ça...Non mais à la fin qu'on arrête de baver ces sornettes.


Non les faquins ne comprendront jamais que Ferdinand n'est pas dans la lourdeur. Il n'écrit pas une voie pour le réel, pour le sacro-saint réalisme .Non... il écrit son oralité intérieur. Car en dedans personne ne parle un français impeccable ni ne débite une charrette d'immondice. A l’intérieur c'est un fatras bien singulier... Bien propre à chacun. Mais s'y on s'écoute bien la, on parle tous un peu comme lui dans nos artichauts crevés. Avec une voix franche ou plaintive, moqueuse ou apeuré, on se tricote des fantasmes et on rougit de sa propre voix. De cette voix qui nous dévoile tel que nous sommes tous sans fards et sans mesquineries: des antisémites.


Nan je déconne. Lisez Céline...Bande de glandus !


Pendant qu'il est encore en rayon...

Chiourme
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le 7 déc. 2019

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