«Qui dira ce qui est beau et en raison de cela parmi les hommes vaut cher ou ne vaut rien ?»
Joseph Roulin, employé des Postes à Arles puis à Marseille en cette fin de dix-neuvième siècle, a accédé à une double immortalité, d’abord avec les six portraits de lui peints par Van Gogh, puis par la magie de l’écriture de Pierre Michon, dans ce livre paru en 1988, cent ans après la rencontre entre Joseph Roulin et Vincent Van Gogh. Tandis que les portraits du peintre hollandais ont atteint des valeurs pharamineuses, l’écrivain voudrait appréhender qui était l’homme en-deçà des portraits.
À partir des signes laissés par ces portraits, et de quelques autres traces biographiques, Pierre Michon donne corps et vie à Joseph Roulin ; sa rencontre avec Vincent, ce que lui, Joseph Roulin, a pu penser, ou bien ressentir, de la peinture de Vincent devenu Van Gogh, les discussions des époux Roulin évoquant Van Gogh après sa mort – pauvre bougre ayant dépensé tant de forces pour rien dans les champs d’Arles – et enfin la vieillesse de Roulin à Marseille, et ce qu’il advient de son portrait, celui que Vincent lui avait donné.
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