Ce nouveau roman, sombre et poétique capte l’attention, et se lit d’une traite tant la plume est maîtrisée.
On reconnaît le goût de Foenkinos pour aborder ces deux thèmes que l’on trouvait déjà dans Charlotte : la peinture et la mort.
On s’attache au personnage d’Antoine, rêveur, bouleversé, infiniment sensible à la beauté et toujours en proie au souvenir. Mais aussi à cette ribambelle de femmes qui se succèdent et se côtoient dans sa vie, pour finalement tisser des liens.
On lit « Vers la beauté » comme on regarde un tableau qui nous émeut, qui nous force à rester les yeux grands ouverts jusqu’à ne plus rien voir du tout.