Ce roman est ensorcelant par l’intensité de la parole écrite de l’auteure et la multitude de sujets évoqués. La narratrice, Nina, se remémore la quête de sa jeunesse, la recherche d’un équilibre pour être soi. Elle navigue entre l’Algérie et la France, entre deux formes de violence (toujours persistante envers les femmes), entre deux manières d’aimer… Ces allers-retours renforcés par le choix de mise en page (alternance de deux titres pour les chapitres : se souvenir et devenir) nous font entrer de plain-pied dans le questionnement de cette jeune fille, devenant femme. Elle partage avec nous ses questionnements, son observation, la sensation de l’évolution de son regard. Mais ce qui trouble l’environnement de la lecture, c’est ce retour sur le passé. Les chapitres intitulés « se souvenir » témoignent du besoin d’un retour aux sources, à une réalité marquante avec le sentiment de la distance. Il y a donc un recul évident ainsi qu’un effort pour se rappeler le chemin parcouru...


Pour en savoir plus, lisez ma critique sur mon blog Le tourneur de pages https://tourneurdepages.wordpress.com/2018/09/03/tous-les-hommes-desirent-naturellement-savoir/

Graffiti
9
Écrit par

Créée

le 4 sept. 2018

Critique lue 459 fois

1 j'aime

Graffiti

Écrit par

Critique lue 459 fois

1

D'autres avis sur Tous les hommes désirent naturellement savoir

Du même critique

Les Équinoxes
Graffiti
8

Critique de Les Équinoxes par Graffiti

Cyril Pedrosa publie, dans la collection Aire Libre, un roman dessiné, les équinoxes. L’expression BD n’est pas utile ici non par snobisme mais par observation. Pedrosa manipule le principe de bande...

le 4 nov. 2015

5 j'aime

Les Bonnes Femmes
Graffiti
9

Les con-sommateurs

Claude Chabrol est un réalisateur consacré. Pourtant son début de carrière est parfois oublié. L'un de ses films les plus remarquables dénonce toute la société de la consommation. Il mélange...

le 12 mars 2012

5 j'aime