Dans The Coma, Alex Garland propose une histoire somme toute assez classique de personnage coincé entre imaginaire et réalité comme on l'a vu et lu souvent dans la SF. Ici cependant, grâce aux ellipses, dessins, pages vides ou noires, l'auteur rajoute un niveau d'analyse qui peut être celui du personnage qui se rend compte qu'il est un personnage en cours de création. Cette mise-en-abyme est exacerbée par l'irrégularité de la longueur des chapitres, un usage de la langue où le charabia devient compréhensible et une fin ouverte sans résolution de l'énigme typique de ce genre de fiction.