« Térébenthine » est le surnom donné aux étudiants apprenti – peintres. De plus, dans les années 2000, plus personne n’utilise la peinture pour peindre ! Et Luc, Lucile et la narratrice font partie des derniers attachés à cette technique. Alors lorsqu’ils font connaissance sur les bancs de l’école des Beaux-Arts de Lille pour leurs trois ans d’étude, ils comprennent que le chemin sera long vers leur existence d’artiste et encore plus vers leur reconnaissance.
A travers son expérience, Carole Fives bâtit son récit autour de sa narratrice qui avec la mise à distance du tutoiement raconte les relations entre les groupes d’étudiants selon leur technique utilisée, la nature du marché d’art contemporain, les difficultés de la création, les désappointements de l’isolement et le manque de soutien.
Mais, Térébenthine » décrit aussi les méthodes d’enseignement dans cette école du second millénaire qui continue à enseigner l’histoire de l’art contemporain en ne présentant que des artistes masculins alors que les étudiants sont féminines à plus de 75 %. C’est une palette d’artistes féminines quie nous présente Carole Fives de Nikki de Saint Phalle qui utilise une carabine pour « tuer la peinture » jusqu’à Annette Messager et ses « pensionnaires » et « Les enfants aux yeux rayés »en passant par Miss Tic et Agnès Marti.
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