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Le mal aimé
Londres, 1471. L'Angleterre est malade et subit de nombreux conflits internes opposant les deux principales familles anglaises de l'époque : d'un côté la maison York, de l'autre celle de Lancastre...
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le 16 oct. 2015
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And every tale condemns me for a villain
Richard III nous interroge sur la véritable nature du Mal. Est-il né bon et la société l’a t-elle contraint à devenir mauvais par nécessité de survie ou est-il intrinsèquement malveillant et utilise t-il sa difformité comme prétexte pour faire le mal ?
Richard nous renvoie à nos propres désirs de pouvoir et de vengeance et son ombre portée déformée n’est que la représentation d’un narcissisme criminel qui confine à la folie. Animé par une jalousie maladive envers ses frères, rongé par le désir de devenir roi, obsédé par une vision de l'amour erronée, ce « vilain » dans tous les sens du terme s’avère un des méchants les plus emblématiques de la littérature qui provoque en nous cette forme de fascination qu’exerce le vice.
« Et donc si je ne puis être l’amant
Qui charmera ces jours si beaux parleurs
Je suis déterminé à être un scélérat »
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Créée
le 15 janv. 2024
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