C’est l’histoire d’un mec qui s’appelle Kara-quelquechose et qui ne veut pas partir faire la guerre en Algérie. Ou plutôt le récit d’un autre mec et de sa bande qui voudraient bien l’aider. D’autres diraient l’épopée des états d’âme de jeunes gauchistes pas encore tout à fait mûrs (ou peut-être que si) pour briser le bras d’un camarade qui s’appelle Karamachin et qui rappelons le veut pas tater du sable algérien. Un exercice de style d’une centaines de pages qui ne raconte pas autre chose c’est à dire pas grand chose et qui tourne et retourne autour du pot ou plutôt du fichu bras de Karatruc (vous ai je dis qu’il faudrait le casser pour éviter le voyage à Alger?). Des répétitions, des variations, des hésitations, des circonvolutions, qui permettent de faire le tour du pot, du bras pas encore cassé et de toutes les figures de style possibles et imaginables: metalepse, logodiarrhee, hyperbate, epanaphore, explétif, antanaclase, apocope, anacoluthe et autres catachrèses…elles sont listées sur 10 pages à la fin du bouquin! Vous ai-je dis que Karabidule voulait pas partir en Algérie ?