Vous savez ce que c'est... un cadeau.
Je crois que cet ouvrage m'inspirera le pire commentaire qu'on puisse faire à un bouquin : mouais. On y rentre, on en sort. Et puis c'est tout, ne laisse pas de traces de dents ni de griffes, ne songe pas à flotter dans nos rêves, ni à disperser un peu plus de sang.

Fin à la fois surprenante et attendue, j'avais imaginé quelque chose de plus tordu encore. Et surtout de plus engagé. Notre auteur ne se mouille pas. Tant pis pour lui. Et puis, que ça se passe en Amérique, mais que cela soit écrit en français et que l'on suppose presque que c'est une histoire américaine, cent pour cent pur jus... c'est énervant.

Et cette façon de mettre des adjectifs ou des phrasettes descriptives qui ne servent au bout du compte à rien d'autre qu'à remplir les pages.
Sentiment de vacuité.

Cependant, s'il est une chose que l'on ne peut pas retirer à l'auteur c'est l'extrême construction de l'intrigue, tout y est rondement mené -même si personnellement, la fin, baaaaah- et structuré avec une règle infaillible. Bon polar, pas très bonne littérature. Et puis bon, je sais pas, parfois les hécatombes, on aime qu'elles soient un peu moins grossière.

Question de point de vue sans doute.
Misarweth
1
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le 13 oct. 2010

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Misarweth

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