En deux temps.

Premièrement, j'ai lus le folio découverte, "2 nouvelles musicales", qui contient la première nouvelles (sur cinq) "Crooner", et la quatrième nouvelle, "Nocturne".

Et en sois, je vais en parler après, mais ce folio est très bien. J'ai envie de vous enjoindre à lire l'artiste, mais franchement, vous pouvez vous contentez du petit folio, cela suffit largement à le saisir et en profiter.

Donc, dans un second temps, j'ai lus le recueil complet, avec donc, dans l'ordre : "Crooner", "Advienne que pourra", "Les collines de Malvern", "Nocturne" et "Violoncellistes"...

Alors je pose ça là, en sois ce n'est vraiment pas important, chacune de ses nouvelles peuvent être lus parfaitement indépendamment, mais en gros, celles du folio, "Crooner" et "Nocturne" se "suivent", et "Violoncellistes" est lié à "Crooner", les deux se passe en Italie, alors que "Nocturne" se passe au U.S.A., pendant que "Advienne que pourra" et "Les collines de Malvern" se passent en Angleterre. Savoir ça est intéressant quand je vais parler du style de l'auteur...

Je ne vais pas me faire des amis, alors ce n'est pas objectif pour un rond, mais en somme, j'ai l'impression que Ishiguro, c'est Haruki Murakami, mais en littéraire au lieu d'être un bloggeur... Je n'aime déjà que trop peu le récit a la première personne, je trouve que ça amène plus de maladresse et de grosses ficèles qu'autre chose (d'ailleur Haruki Murakami, maitrise en sois plutôt bien le "Je"), et je n'aime pas le roman japonais post-moderne (selon "écrire au japon dans les années 80"). Alors si autant je trouve que dans se courant "Risa Wataya" surnage au dessus de tous, j'ai l'impression que Ishiguro, c'est ce courant, mais littéraire (ce qui par opposition impliquerais que le reste n'est pas littéraire, donc disons que c'est une formule de style, sinon j'en aurait pour quelque heurs)

Ishiguro, écrivain britanique, c'est vraiment la force du directe, du simple, du "je", mais si pertinent et si fort... La où cela sert a ne pas parler des personnages secondaire, ici, c'est l'inverse, tout le monde a une place de la vus des protagonistes, le "je" n'est pas une oblitération de l'autre, c'est plus une sublimation justement...

Ca a le mérite d'être franc, mais avec une retenus, on ne tombe pas dans le vulgaire (comme nombre d'écrivain que j'aime d'ailleur mais passons), non on est dans un certain respect des autres, sans oublier sois, le protagoniste, qui n'est pas un simple vaisseau de l'histoire, mais bien un personnage avec son caractère (et ils sont tous différents) et ses objectifs, ils ont des valeurs opposée parfois, et pourtant,

Se recueil est un vrai recueil. Ce n'est pas une compilation ou un "best-of", mais un recueil, ou chaque histoire a une sens d'être mit la, et tout est lié en étant bien différent, dans les thèmes, dans l'esprit, dans la texture presque.

Ce qui lis plus - Nocturne - ou moins - Advienne que pourra - le tout, c'est la musique, le jazz, l'esprit jazzy pour être même plus honnête. Et j'aime beaucoup comment il interprète la musique en littérature : Pas de détail, pas de grand texte ou de long explication : Simplement le sentiment pure que revois le morceau, et la réception de chacun a l'écoute de cela. C'est simple, mais c'est efficace, et surement une des meilleur façon de parler de la musique : en parlant de l'homme.

Le second grand thème, c'est un peu, non pas le temps qui passe, mais le temps qui est passé plutôt, avec tout ses personnages trop vieux pour être jeunes, mais trop jeunes pour être vieux, qui ont plus leurs fougues, mais pas la sagesse, un peu résigné a qui ils sont, mais qui en ont toujours sous le pied. Il y a un vrai plaisir a les voir interagir, a voir les histoires qui se créer, mais qui sont tous éphémères, donc aucune n'a la moindre chance, ni le moindre but de précuite. Mais cela reste beau !

Sur les récit en Italie, il y a l'évocation des origines, d'où on viens, et ce que l'on peut devenir, c'est très urbain, centré sur les musiciens de "restaurant" (je simplifies), qui ne se leurres pas de leur avenir, simple amateur de musique

Sur l'Angleterre déjà, un esprits un peu plus provocateur, un peu plus "révolté", avec ses gens qui ne se comprenne pas, qui se méprise un peu de dos, il y a une idée du rejet, de se chemin qu'il ne fallais pas prendre, dans des récit bien plus drole et sarcastique.

Et sur les U.S.A., je pense que c'est convenus, mais bien fait, l'esprit complètement superficiel, l'image et le rabotage a gogo, ce coté pédant que tout le monde a, un peu pulpe en sois cette histoire, mais clairement ma préféré de tous (avec "Advienne que pourra" qui me fait bien rire).

C'est dur de définir l'auteur, mais en sois, le prix Nobel, même si ce n'est pas celui a qui je pense en premier lieu, il le mérite largement, en tout cas pour ce livre, il en donne plus au style japonais du "je" que toute l'œuvre de Haruki Murakami (et dire que certain insiste pour qu'il l'ai, que l'on me préserve de ça)...

Ps : Si vous cherchez simplement "Nocturnes livre" sur internet... Bon, ce n'est pas exactement ça...

SlowCoffee
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le 14 déc. 2023

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