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Franchement mortel. Ça m'est rarement arrivé de rire aux éclats en lisant un livre, mais là c'est vraiment drôle. J'ai commencé à les lire à l'âge adéquat, c'est à dire, 14 ans (l'âge des protagonistes en somme). C'est pas de la grande littérature, mais ça fait du bien.

Il y a dix tomes, les quatre premiers sont les meilleurs, mais les autres sont biens aussi. Je pense que ça plaît plus aux filles (Cela dit, c'est parce que je ne connais aucun mec qui lit autre chose que de la fantasy). C'est l'histoire d'une donzelle de 14 ans (elle grandit au fil des tomes) qui habite à Londres, qui a une super bande de copines (le top gang), un chat sauvage, et des tas de problèmes existentiels. Jusque là, rien de bien extra, ouais. Mais le style, damned, le style. Je ne sais pas qui a traduit ces livres, mais je devrais lui envoyer une lettre de remerciement. C'est grandiose.

Ça se lit très vite, facilement quand on a commencé dès le premier tome (oui parce-que sinon, le style étant très original, on peut avoir du mal, voire ne rien comprendre). Rien que de relire des extraits sur le net, ça me fait rire, et ça me donne envie de les relire. Vraiment, je vous les conseille si vous les avez à portée de main. Et en plus, dans le premier tome, Georgia (notre héroïne super attachante) va à une fête déguisée en olive fourrée.

Le petit bonus: Georgia prend des cours de français dans son lycée londonien, et elle le parle de temps en temps avec ses copines, c'est écrit en italique pour qu'on comprenne, et c'est "le très riant". (Comme elle le dit si bien). Chapeau au traducteurs, et surtout, à Louise Renninson

"Ce chat est gravement givré. Je l'ai trouvé à Loch Lomond en Ecosse dans le jardin de la pension de famille où on passait nos vacances avec les parents. La pension s'appelait « Au bon coin », c'est vous dire le style de vacances.
Le jour où il a massacré mon pull quand je l'ai pris dans mes bras, j'aurais dû me douter qu'au rayon chat tout ne tournait pas rond. Mais il était tellement mignon comme chaton, tout tigré avec des poils longs et d'immenses yeux jaunes. Déjà petit, on aurait dit un bébé chien. J'ai supplié mon père de me laisser le ramener à la maison.
— S'il reste ici, il mourra. Il a pas de papa et il a pas de maman.
A quoi il a répondu :
— C'est probablement parce qu'il les a mangés."
Cervix
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le 17 avr. 2012

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Cervix

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