Mrs. D, Mrs. I, Mrs F-F-I...

Il m'est tout simplement impossible de rester objective face à Matilda. Il s'agit de l'un des romans que ma mère nous lisait pendant qu'on dînait avec ma fratrie, et le premier que j'ai lu toute seule sitôt que j'en fus capable. En d'autres termes, ce bouquin s'est ancré dans mon âme et ne s'en délogera jamais.

J'attribue à ce bouquin l'origine de ma passion - certes légèrement émoussée - pour la lecture et l'écriture.

Bref. Le livre, maintenant.

Il parle de lecture, d'ailleurs, de l'amour de la lecture et des horizons qu'elle ouvre à qui sait un peu rêver. Matilda, c'est l'histoire éponyme d'une petite fille surdouée et curieuse de tout, shootée à Kipling, Steinbeck, Dickens tandis que le reste de sa famille complètement à l'ouest se rassasie de programmes télévisés à longueur de journée.
A l'école, elle a pour institutrice la charmante Miss Jennifer Candy (Honey en VO) et pour directrice la légendaire et terrifiante Agatha Legourdin (Trunchbull) qui enferme les élèves dans un placard au doux sobriquet d' "Etouffoir".
La vie suit son cours, et Matilda souffre de ne pas pouvoir exploiter pleinement ses capacités.
Sauf que bon, justement, frustré d'être laissé en veilleuse, son cerveau commence à lui jouer des tours.

S'ajoute à cela la douce cruauté de Roald Dahl, son humour noir pourtant parfaitement adapté aux enfants...

Magique.