Les Promesses
6.3
Les Promesses

livre de Amanda Sthers (2015)

Sandra n’est pas jolie, mais elle intéresse les hommes, sa nounou est Espagnole et moustachue, la femme de Nonno est une Allemande à l’accent …prononcé, papa parle italien, Jacques collectionne les femmes de toute beauté, Laure est comme un vêtement sans couture, Ornella sait sucer le narrateur, trop bien. Just Fontaine est son idole. Il ne sait nager le crawl ni lire Pouchkine. Sandro raconte sa vie, mais ça ressemble trop à l’écriture d’une fille pour y croire vraiment.
Amanda est bandante, avec un coeur de jeune fille. Basta.
« Mais, en regardant l’ourlet de ses lèvres, la place qu’il y a entre son nez et le haut de sa bouche, son rire qui étend cette terre de porcelaine que je voudrais accoster, à ce moment précis, l’amour prend racine dans ma tête. Il ne s’en ira plus. Les certitudes de la fin de journée, fruit de quarante années de vie, sont détruites. Laure n’est pas belle, elle est mieux que ça. Elle est singulière. Elle est désirable. »


Extrait de : Sthers, Amanda.  Les promesses.  Grasset. 2015.

ThomasRoussot
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le 11 sept. 2015

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