Vous ne vous êtes jamais imaginé la Terre dans quelques siècles? Adopterions nous les mêmes modes de vie, les mêmes coutumes, les mêmes mœurs qu’actuellement? Quel modèle de société pour cet avenir lointain? Si votre imagination vous a fait défaut, pas de panique, Robert Silverberg s’est chargé pour vous, d’élaborer un monde futuriste dans son roman, les monades urbaines.
En 1971, Robert Silverberg, auteur de science-fiction américain, publie les monades urbaines. Ce roman d’anticipation est composé de sept nouvelles dans lesquelles le lecteur suit à tour de rôle, différents personnages peuplant l’une des monades. Nous sommes en 2381. La Terre est peuplée de 70 milliards d’humains. La population ne vit plus dans des maisons, des appartements bien proprets, à l’horizontal, mais a adopté un mode de vie vertical. Le peuple s’entasse dans des monades de 1000 étages de 3000 mètres de haut. Ces monades sont divisées en cité de 40 étages chacune, toutes portant un nom de villes de l’époque pré-monadique: Shangai, San Francisco, Louisville, Prague, Rome, Reykjavik… La population de chaque monade est d’environ 800000 habitants. A côté de ces monades, on trouve des communes agricoles dans lesquelles des paysans sont chargés de produire des vivres et de ravitailler. Le maître d’ordre de cette population est croissez et multipliez, procréez. Les couples sont encouragés à enfanter, et ce, depuis le plus jeune âge. Plus le nombre d’enfants composant le foyer est élevé, plus le couple gagne en reconnaissance. Au delà de cette politique nataliste, les habitants jouissent d’une liberté sexuelle totale. Toutes les barrières de la pudeur, de l’intimité sont tombées. Les habitants de ces monades pensent vivre un bonheur suprême dans un monde utopique. Mais ce n’est qu’une illusion…
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