Excellente surprise !

Dernière lecture pour les Imaginales, et je vous le dis tout net : à voir la couverture, l'éditeur et le résumé, je n'aurais vraiment pas parié sur celui-là.
J'aurais eu tort.
Je l'ai adoré.

Si le monde féodal avec guerriers, sorciers et chefs d'état tyranniques n'est pas franchement une surprise, le reste m'a captivée !

Le rythme, un va et vient incessant entre passé et présent qui, loin de lasser, m'a donné beaucoup de mal à lâcher le livre.

Le récit, qui m'a tenue en haleine.

Le lien entre les deux personnages principaux, que je n'avais pas vu venir et qui est évoqué avec une émotion qui sonne authentique.

Le sujet de la condition des femmes, traité avec intelligence et empathie.

L'idée qui donne son titre à la série : le calame, un genre de magie un peu spécial, qui vaut vraiment le coup d'être découvert au fil de la lecture. Où, encore une fois, le genre de la fantasy permet non pas d'inventer, mais simplement de mettre en exergue un phénomène courant chez l'humain dans le monde ordinaire, un phénomène qui mérite amplement qu'on s'y arrête ainsi.

Paul Beorn a remporté avec Calame le Prix Imaginales des bibliothécaires ; j'estime qu'il le méritait, et j'attends la suite avec enthousiasme !