Un pendu à la Tour Eiffel. Quelques jours auparavant, deux neutres au siège de la Franc-Maçonnerie. Antoine Marcas, en congé, tente de rattraper le tueur qui se volatilise. Antoine manque de mourir.


En mars 1355, Nicolas Flamel assiste avec son voisin à un supplice. Flamel est mandaté par le Tourmenteur de retranscrire les propos de la compagne du supplicié.


Retrouver ce cher Antoine Marcas, qu’est-ce que ça fait du bien. Pour le moment, je ne me lasse pas. Héros récurrent, il me reste pas mal de romans à lire avant la sortie d’une nouvelle enquête au mois de mai, que j’achèterai et conserverai très précieusement jusqu’à ce que je vienne à bout de tout ce qui me reste à lire, petit à petit. Cette édition est enrichie d’une fin alternative. En définitive, je ne sais pas laquelle je préfère. Mais cette seconde fin donne un éclairage nouveau à la fin de l’histoire, car à un moment, un élément m’avait gêné mais j’ai eu les explications dans cette alternative.


Nicolas Flamel, la Tour Eiffel, la Statue de la Liberté, l’Or, le Sang, divers sujets qui font de ce roman un livre que l’on ne lâche absolument pas. J’aime de plus en plus ces romans où parties historiques, romancées, et parties actuelles sont traitées et recoupées. Ce type de roman se base tout de même sur des recherches et des faits réels. Des explications des auteurs sont données à la fin, comme à chaque fois.


Le roman commence par une Tour Eiffel sous le brouillard. On retrouvera donc cet élément à la fin car entre temps, Antoine Marcas devra élucider une enquête, les assassinats au sein de la Franc-Maçonnerie. Une enquête qui l’emmènera aux Etats-Unis, qui lui fera affronter le tueur, le Frère de Sang, mais aussi retour à Paris. Antoine a le temps car il est en congé sabbatique. Nous découvrons une autre facette de son caractère. Malgré son air dur, il a des sentiments, c’est un homme profondément humain. Sentiments pour son fils, qui est devenu un adolescent, mais aussi pour cette personne qui tue car elle a vécu un drame. Mais il devra se faire violence lorsqu’il découvre la réalité. D’ailleurs, le lecteur a eu affaire à deux rebondissements auxquels, personnellement, je ne m’attendais pas. Antoine est également un des seuls à avoir fait des études de profilage. Nous découvrons également qu’il est un fan de James Bond mais pas de Daniel Craig. Outre cet élément humoristique distillé par les auteurs, nous avons également les Japonais et leurs ponchos.


Dans Le Frère de Sang, le lecteur voyage. Paris, toujours bien décrite, le Koweit, la Suisse et New York. Il voyage également historiquement avec le détail des interrogatoires, des supplices sur le bûcher, l’Inquisition, le péché de chair, la haine contre les Juifs accusés de tous les maux. Le lecteur voyage également économiquement avec ce cours de l’or, ce marché qui explose. L’Or est synonyme de sang car tout le monde le veut, l’obtenir pour tout contrôler.


Quand on lit Eric Giacometti et Jacques Ravenne, il faut aimer donc ce personnage récurrent, les parties historiques documentées et la Franc-Maçonnerie, trois ingrédients synonymes de plaisir pour le lecteur.


Je finirai par deux mots, très importants, LIBERTE et CONNAISSANCE.

Angélita
8
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le 23 mars 2016

Critique lue 689 fois

Angélita

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