Dans son roman « Le dernier stade de la soif » Frédéric Earl Exley décrit sans pudeur les profonds échecs de sa vie professionnelle, artistique, sociale et sexuelle. Sa dérive alcoolisée, ses passages à l’hôpital psychiatrique d’Avalan Valley, car pour les médecins il est un être paranoïaque schizophrène, ne l’interdisent pas de rêver à la réussite promise par le rêve américain. Ses tentatives pour trouver sa place dans ce monde le mènent aux autres coins du pays. Son chemin croise des personnages très variés souvent aussi fêlés. Les marginaux s’attirent, ils sont drôles, touchant, comme l’est ce roman. Malgré la noirceur de sa vie à laquelle on ne peut rester indifférent, on se laisse facilement entrainer par le quotidien torturé de Exley. Pas facile d’exister aux yeux des autres dans cette chute inévitable. J’ai adoré.

DavidLebas
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le 21 mai 2017

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David Lebas

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