Fiche technique

Titre original : Mizu no sôretsu

Auteur :

Akira Yoshimura
Genre : RécitDate de publication (Japon) : 1967Langue d'origine : Japonais

Traducteur :

Yutaka Makino
Parution France : 2009

Éditeur :

Actes Sud
ISBN : 9782742771509

Résumé : A travers la construction d'un barrage aux abords d'un village condamné par le nouvel édifice, le destin d'un homme au passé trouble entre en résonnance avec celui d'une petite communauté totalement isolée en pleine montagne. Dans des paysages dont la splendeur contraste avec la rustrerie et la violence des mœurs, un combat tellurique et intimiste à la fois. Un homme au passé trouble (mais que l'histoire révèle) se retrouve au sein d'une équipe chargée de construire un barrage en pleine montagne. Les travaux vont entraîner l'engloutissement d'un hameau au fond d'une vallée perdue noyée dans la brume, dont les habitants vivent en autarcie à l'écart de toute civilisation. L'équipe commence à travailler, dans des conditions difficiles : ils dynamitent, déblayent, installent des tentes et des cabanes tout en épiant les réactions déconcertantes des autochtones avec lesquels ils n'auront jamais de contact direct. Alors que les explosions de plus en plus puissantes font trembler la vallée, un étrange phénomène révèle aux équipes la singularité de cette communauté : l'une après l'autre les immenses plaques de mousse qui recouvrent les toits s'effondrent sur le sol mais face à cette violence inouïe qui détruit sans vergogne leurs demeures, les habitants restent de marbre. Sans un mot, sans un geste à l'égard de ces prédateurs implantés sur les hauteurs, ils ramassent, imperturbables les débris végétaux et les replacent inlassablement sur les toits.Troublés, effrayés par ces réactions aussi obsessionnelles, les hommes cherchent un peu de distraction et finissent par trouver une source chaude dans laquelle ils prennent l'habitude d'aller se relaxer par petits groupes. Mais l'un des leurs va définitivement les en priver. Pour la première fois depuis leur installation, trois individus montent vers le campement. Sous la pluie, exténuée, une jeune fille désigne à ceux qui l'accompagnent l'un des ouvriers. Ceci fait et dans un silence de mort, tous trois repartent dans le brouilla