Un bla bla maritime sans aucun intérêt

Bon, je suis sévère, mais j'invite ceux qui sont de cet avis à lire (ou tenter de) ce roman d'une exécrable platitude.

Car il faut résister pour aller au bout de cette lecture. Résister à d'interminables retours sur l'histoire de Coy qui n'apportent absolument rien à l'intrigue, aux métaphores maritimes redondantes et encombrant le récit, à des digressions sans autre utilité que de remplir des pages inutiles elles aussi, il faut résister aussi à cet incessant étalement de connaissances de la chose marine dont on a l'impression qu'elles arrivent toutes fraîches de wikipédia ...

Bref, si vous souhaitez vous endormir très vite le soir, ne prenez pas de somnifère, lisez ce roman, c'est totalement inoffensif pour la santé, c'est sans ordonnance, et ça dure très longtemps.

Par contre, si vous souhaitez un roman ayant du rythme, un récit enlevé, des péripéties inattendues, surprenantes, si vous attendez le livre qui vous empêche d'éteindre la lumière, qui vous fait rater votre arrêt, alors ne lisez même pas la première page.

Changez d'auteur, car c'est le deuxième roman du même genre, avec un EEG désespérément plat.

C'est donc fini pour moi, j'arrête Arturo; c'est fini entre nous !