Fiche technique

Titre original : La taverna del doge Loredan

Auteur :

Alberto Ongaro
Genre : RomanDate de publication (Italie) : 1980Langue d'origine : Italien

Traducteurs :

Jean Luc Nardone, Jacqueline Malherbe-Galy
Parution France : janvier 2007

Éditeur :

Anacharsis
ISBN : 9782914777322, 9782253126539

Résumé : Dans un palais fané de Venise, Schultz, éditeur typographe au passé imprécis de capitaine de marine, mène une existence désenchantée N'était son machiavélique alter ego, répondant au nom de Paso Doble, une femme de cire nue revêtue d'un manteau de poil de chameau reposant sur un fauteuil dans une chambre retirée du palais, et la découverte, sur le haut d'une armoire, d'un manuscrit oublié.ÿ la lecture de cet énigmatique ouvrage, Schultz sera projeté dans une aventure frénétique entre Londres et Venise au début du XIXe siècle, pleine de la passion fiévreuse du jeune Jacob Flint pour la volcanique Nina, patronne de la Taverne du doge Loredan et maîtresse d'un gentleman contrebandier exhalant une infâme puanteur et harcelé par deux corbeaux parlants. D'abord intrigué, Schultz est bientôt surpris puis fasciné par les étranges affinités qu'il se découvre avec Jacob Flint. Alberto Ongaro, se jouant malicieusement des ressorts de l'illusion romanesque, réveille ici le vent puissant de l'aventure selon Casanova, Stevenson et Borges, et s'impose comme un maître des labyrinthes de la narration.Alberto Ongaro est né et demeure à Venise. Romancier et journaliste, il a été le complice de Hugo Pratt. Seul sou roman fellinien La Partita a déjà été traduit en français.Extrait du livre :Du haut de l'armoire je voyais cette chose informe en laquelle s'était transformée la mégère frustrée me regarder avec des yeux de pieuvre et je l'entendais au milieu de ses gémissements quintes de toux crachats et jurons siffler des menaces à mon égard, me dire, là, là-dessus, sur cette armoire tu resteras toute ta vie, immobile effrayé oublié assiégé, personne, pas même un miracle ne pourra te tirer de là et si tu sautes tu me trouveras en bas à t'attendre. Et de nouveau un flot de gémissements jurons quintes de toux. Mo